dimanche 11 septembre 2011

Lune de miel!

Wow je néglige mon blog n'est-ce pas? Eh bien pour les persévérants qui me suivent toujours, voici quelques photos prises lors de ma lune de miel à Cancun.

Après moult délais notre vol nous a amenés de Montréal jusqu'à Cancun. Après avoir esquivé quelques vendeurs de temps partagés (ça semble être un véritable fléau là-bas) nous avons fini par embarquer dans la navette qui nous a conduit à notre hôtel. De notre chambre nous avions une vue intéressante sur un bassin de dauphins





L'hôtel contient une jungle mais à ma grande surprise il y avait bien peu de lézards dans les environs. Jusqu'à ce qu'un après-midi on se promène sur le côté de l'hôtel qui donne sur une petite falaise et qu'on tombe face à un paquet d'iguanes tous plus gris et inintéressés les uns que les autres.




L'hôtel avait plusieurs plages mais celle-ci a retenu nos faveurs. Les chaises longues étaient près de l'eau, un bar était à proximité et il était facile d'emprunter des matelas flottants ou de l'équipement d'apnée. J'y ai vu quelques raies et autres habitants des eaux.



Nous avons fait une sortie vers la destination inévitable de cette région du Mexique: Chichen Itza, la mystérieuse ville Maya perdue dans la jungle du Yucatan et maintenant surtout peuplée de vendeurs de souvernirs. Vous remarquerez que les parties de tic-tac-toe de cette époque demandaient beaucoup plus de travail de gravure que maintenant. Vive le progrès!









Chichen Itza étant tout de même à plusieurs heures d'autobus de Cancun, les organisateurs de la visite ont ajouté un autre arrêt à la sortie: une cenote, ces grotte immenses (du moins à mes yeux) qui parsèment le Yucatan. J'y ai fait une petite baignade parmi des carpes aveugles alors que des Mayas animaient une sorte de cérémonie pour les touriste. L'eau fraîche de la cenote a fait contraste intéressant avec l'air du Yucatan, TRÈS chaud et humide.







Sinon, quoi d'autre à signaler que la découverte inattendue d'une trawlée (je ne sais pas comment écrire correctement ce québécisme) de bernard l'hermite là même où on a vu les iguanes, C'était assez surprenant, de toute la semaine on n'en avait vu qu'un seul et le soir de la veille de notre départ on a commencé à en voir des tas et en haut d'une falaise! Je pensais que ça vivait dans l'eau mais apparemment ces petits crabes sont confortables sur le gazon du moins durant la nuit




J'ai l'intention de reprendre un peu le rythme de mes interventions sur ce blog, merci à tous pour votre patience!!!!

mardi 15 février 2011

L'attaque des anges-zombies mangeurs de cerveaux. Chapitre VI: Conduite dangereuse

Stéphane s'avança vers la rue d'un pas hésitant. Il savait qu'il n'avait pas vraiment d'autre choix que de laisser derrière lui sa maison avec ses zombies ailés à l'étage. Mais l'extérieur n'était guère plus invitant, retentissant toujours de moult cris d'agonie.

Il regarda autour de lui. La nuit n'était pas très froide et la neige commençait à tomber assez sérieusement. La visibilité était limitée d'autant plus que plusieurs lampadaires ne semblaient pas fonctionner. N'importe quoi pouvait rôder autour de lui.

Il se dirigea rapidement vers sa Honda en jetant toujours des coups d'oeil furtifs autour de lui. Il n'était pas certain où il voulait aller mais ce qui était sûr c'est que le plus loin serait le mieux.

Il vit une ombre passer devant le lampadaire le plus proche. Il regarda plus attentivement et, à travers la neige, observa qu'une des créatures semblait voler en rond autour de la puissante lumière. La scène rappelait, de manière grotesque, un papillon de nuit attiré par une lanterne. Incrédule et dégoûté, Stéphane déverrouilla la portière de sa voiture et s'assit au volant après avoir jeté son tisonnier sur le siège du côté passager.

Il entendit un bruit d'impact résonner au même moment où le lampadaire cessa d'éclairer. Puis il entendit le bruit sourd d'un lourd objet tombant au sol.

Il démarra son moteur et s'engagea sur la rue. Hésitant mais se sentant plus en sécurité dans sa voiture, il se dirigea lentement vers le lampadaire.

À la lumière de ses phares il put voir sur le sol un corps ailé semblable à celui qu'il avait déjà détruit dans son salon. Tout autour se trouvaient les débris de l'ampoule qu'il avait apparemment frappée en plein vol. Le zombie ne bougeait pas. Une plume tomba lentement sur son pare-brise comme un lourd flocon grisâtre

La réalisation qu'il s'agissait d'une plume de l'ange-zombie fut en lui un déclencheur. Il prit panique et appuya à fond sur l'accélérateur. Le moteur de sa voiture rugit et ses roues tournèrent à vide quelques instants dans la neige mais bien vite ils mordirent l'asphalte. Son bolide s'élança dans la la nuit

Il roulait bien trop vite lorsqu'entre les flocons il aperçut une silhouette devant lui.

Dans sa panique il eut le réflexe de tourner le volant mais ne réussit qu'à faire déraper sa voiture. La collision était inévitable. Il vit que la personne dans la rue, une femme, regardait fixement ses phare. Il la vit commencer à déployer ses ailes une fraction de seconde avant de se faire happer. Le choc fit à peine dévier la voiture de sa course. Traînant l'ange-zombie devant elle, la Honda poursuivit son dérapage et alla emboutir une fourgonnette stationnée sur l'accotement

Stéphane fut frappé en pleine figure par son sac gonflable alors même que la tôle des deux véhicules se chiffonnait comme du papier. Alors que le sac se dégonflait il put voir d'un air hagard la femme zombie écrasée entre sa voiture et la fourgonnette. Seule une partie du haut de son corps dépassait du capot et son bras et son aile gauche pointaient, accusateurs, directement en sa direction. Il se sentit pris d'un grand vertige puis perdit conscience.